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Prologue
Vous avez frappé le chien.
Le désert peut avaler la rage. Cependant, vous devrez offrir de
nouveau votre nom au sable. Vous, vos pages et vos artéfacts
n'existerons plus. Les évènements de rage actuellement en cours ne seront plus accessibles.
Êtes-vous sûr ?
Pour commencer, clique sur cette
araignée bavarde.
Tu veux le manger avec... moi ?
C'est... euh, adorable, je suis touchée...
Cependant les papilles gustatives arachnéenes ne sont pas vraiment
adaptées, ha ha...
Mais je te remercie de cette
attention ! Tiens !
Bienvenue à toi, être empli de détermination! Je
suis une araignée bavarde. Je n'ai pas choisi cette qualification mais
je ne peux pas la démentir.
Pars à la conquête du sens et
reviens me voir à chacune de tes pages si tu le veux bien.
Si tu veux un tuto bâclé, tu peux cliquer en bas à gauche,
mais l'araignée là-bas est un peu soupe au lait...
Tu as obtenu ta première page, tu es sur la bonne voie ! Tu devrais
aller à la tanière. La bibliothèque cachent de nombreux ouvrages
également, même si c'est écrit tout petit...
Pourquoi je reste là ?
On voit rarement des êtres par ici, j'aime bien te parler,
j'ai l'impression de te connaître ! Le Prologue est un endroit
confortable. Même si les araignées ne viennent pas souvent par
ici.
Apparemment je parle trop, elles ne restent jamais
longtemps du coup. Quelle bande de rabat-joie !
Il y a des perles partout dans le château. Le Roi voulait qu'on
remarque sa richesse.
Est-ce prétentieux d'étaler ses posséssions ? La richesse lui
appartenait et la frustration appartennait aux êtres que consumment l'envie, même
si le Roi manquait vraiment d'humilité... J'avoue ne pas très bien
comprendre la valeur de propriété que les êtres accordent aux choses
non-mangeables. Mais c'est rassurant de se complaire dans l'or, de mépriser ceux qui en ont ou ceux qui en manquent.
Cela rejoint d'autres instincts, le besoin de sécurité, la peur de la mort, la quête du pouvoir. Tout ça pour finir avaler par l'inexistence, c'est un peu triste.
En passant par le labyrinthe tu peux appercevoir le Ciel. Bien que
l'escalier monte haut, tu pourras seulement appercevoir des... choses. Le soleil du
désert est si intense que tu ne pourras pas t'adresser directement
aux Cieux. Les nuages ne t'aideront pas, ils sont liges à la
danse.
Un jour la vieille a sortie de la boite quelque
chose de beau, en fer, avec de la matière de perle translucide qui
permettrait de regarder sans se brûler la rétine.
Peu à peu, l'entourage du Roi a disparu. Les conseillers, les
domestiques, le peuple. Ils ont soit fuit, soit disparu
mystérieusement. Seul le chien est resté, pour finir écrasé par tout
le non-sens de cet endroit.
Le chien n'avait pas peur, il aimait profondement le Roi.
La danseuse est éternelle. Beaucoup l'ont vénérée par le passé, les
humains surtout. Aujourd'hui elle appartient aux divinités
anciennes, la vieille a toujours la côte par contre !
Pourquoi ? La vieille était dénuée de peur. Elle
tranche tout le sens possible, neutre, sans faveur, parfaitement.
Tu avances bien. Cela me fait plaisir. Qui aurait pu penser que
quelqu'un viendrait chercher du sens dans ce bidule alambiqué ?
J'espère seulement que... tu reviendras me voir.
Je sais que ce n'est pas très intéractifs entre nous, je ne fais que
parler, néanmoins, tu es l'une des seules personnes qui m'écoutent.
Cela me donne l'impression d'être importante. On a pas déjà eu cette conversation ? J'ai la mémoire qui
flanche.
Un jour, le Roi a découvert que le gel enlève aux êtres l'existence.
Alors il a vite construit dans le château des couloirs tordus pour
ralentir son arrivée, le temps de trouver une solution.
C'est
un travail de merle et idiot qui plus est, le gel traverse les murs,
c'est connu !
Il se persuadait qu'en devenant éternel il transcenderait les cycles, comme la
danseuse.
Alors il aurait réussi à danser à ses côtés, peut être que la fin de
cette histoire aurait été un peu plus jolie.
Quelque chose se prépare... tu le sens toi aussi ? Je suis d'un
naturel optimiste face aux aventures, néanmoins chaque étape que tu
franchis fait monter en moi un truc bidule que je ne saurais pas décrire.
J'aurais aimé bien que tu sois une araignée. On aurait pu faire des
trucs d'araignée ensemble.
Genre chasser, faire des
toiles, s'entre-manger pendant les chaleurs ou se propulser dans les
airs grâce à l'électricité...
Tu sais, il y a des entités dont on ne parle pas, des êtres, des déités, des concepts même, convertis
abstraitement par la volonté du désert. Des choses ont été
obliées, volontairement, car cela ne peut-être différent. D'autres ne peuvent plus être, car leur existence
même
remettrait en jeu tout ce conte, pourtant leur inexistence est aussi un risque. Les êtres nomme "mort" des
choses qui dépassent tout cela. Il y a des stades différents en réalité. La Vieille sait, savait, saura ce
qu'elle
fait, les cadeaux n'en étaient peut-être pas. Mais ils étaient nécéssaires et leur conséquences ne sont ni
bonnes ni mauvaises, elles sont.Qu'est
ce que je raconte ?
Il n'en reste qu'une. Quelqu'un disait qu'il suffit d'un seul. Un seul
quoi ? C'est important. Parfois, il suffit qu'un seul soit pour
enclencher une suite complexe de conséquences. Sur racine vite
querelle en est la preuve.
Qu'est ce que je viens de dire
? Que parfois, il suffit qu'un seul soit pour enclencher une suite
complexe de conséquences.
Tu as trouvé toutes les pages accessibles sans processus de rage.
Voici le dernier cadeau de ces lieux. C'est un grain de plomb, la
condensation d'une infinité de trou noir au sein d'une minuscule
pilulle de pourpre. Elle se nomme "Déterminition".
Mange-la
et tu pourras gravir les mondes à jamais. Mais comprend le prix. Si la
quête semble courte dans le réel, dans notre prisme, tu figes à tout
jamais le temps. Posséder le pourpre, cela signifie jouer le jeu de la providence. Va mon cher enfant de
sable.
Le Ciel t'attend.
...
Un cookie, aussi sec soit-il, est toujours meilleur à deux. Surtout
quand l'Autre ne peut pas le manger !
Prologue a été ajouté au Désert.
Vous avalez la graine. Elle le goût du déterminisme et de la
détermination, des destins écrits et acceptés. Vous ne pourrez que
continuez la quête et ne pourrez que vouloir la continuer.
Les Cieux ne peuvent plus rien vous refuser.
Prélude de l’Anathème Un matin, je l’ai trouvée. Ici. Ou peut-être là-bas.
Quelque part. Elle était des pages. Echouée sous les dunes d’encre des
pays du souffre. Echouée sous des dunes semées de pétales de peine, le
vent trahissait le silence. Le corps trainait derrière, laissant dans son
sillage la trace des pousses naissantes. La bouche torsadée, tressée d’un
rictus amer. Les fossettes creuses et massives, des puits de tristesse où
venaient se recueillir les nouveaux et les anciens océans. Comme des
ombres insanes dans ses yeux fous. Elle était froissée, s’effritait par
les coins. Ses mots étaient des paysages figés. Une histoire lointaine,
sans sens, presque sans regret. Elle ne pleurait plus. Ses larmes ne
faisaient plus fondre le désert. C’était peut-être hier, il y a un an.
C’était demain, je crois. Mais le sable fond toujours.
Cher enfant de sable.
Voici Le désert. Un secret s'y cache.
Ou du rien peut-être.
Donne-moi un mot,
je ne t’offrirais rien,
je te nourrirai de tout.
De son ou de souffle.
D’idoles et de légendes.
Cher enfant de sable.
Si le silence se brise au moment où on le prononce, qu'en est-il de l'inexistence ?
Dans l'eau et le feu ou dans ce que l'on nomme le cœur.
Si cela commence, cela vient à terme.